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Yann en Solo - L'Aventure Australienne - Péripétie 5, partie 1




Après quelques mois plus ou moins sédentaires, j'étais prêt à reprendre la route. Je l'avais préparée avec l'aide de Googlemaps et maps.me, j'avais une nouvelle tente et un nouveau système de rangement sur ma remorque. Bref, j'étais théoriquement aussi près que je pouvais l'être, il ne me manquait plus qu'à mettre le pied à la pédale pour rejoindre Adélaïde en moins de deux semaines.



La semaine de mon départ avait été assez remplie. Entre mes jours de boulot j'avais dû faire un aller-retour à Melbourne pour y récupérer quelques équipements dont le plus important : la pièce me permettant d'attacher la remorque à mon vélo. En effet, elle avait été volée en même temps que mon vélo quelques mois auparavant, et j'avais dû en recommander une depuis les États-Unis.

J'avais également acheté une boîte de rangement plus pratique pour mettre toute ma nourriture sur le dessus de ma remorque, fixée à l'aide d'un 'octo-tendeur' (c'est à dire 4 tendeurs reliés à un cercle) qui la stabilisait.

J'avais été faire des courses et validé que je pouvais transporter jusqu'à 13 jours de nourriture sous formes de conserves de sardines, de petits pois et de haricots, de carottes, de Weetbix et de beurre de cacahuètes.

J'avais aussi un conteneur de 10 litres d'eau de chaque côté de la remorque, qui me permettrait de survivre dans le désert. Beaucoup de gens avaient peur de ça lorsque j'en ai parlé pendant une 'poker night' à Warnambool, où j'ai fini étonnement fini sur la dernière table, mais perdu en all-in avec une paire de valet. Beaucoup d'australiens redoutaient la route que je m’apprêtais à faire après avoir rejoint Adélaïde, car elle traverse le désert et paraît déjà super longue même en voiture.

La veille de mon départ, Brent, mon ancien boss, nous a invité au restaurant, et j'ai reçu en cadeau de départ une carte avec 300 AUD (Dollars AUstraliens) de la part de l'équipe. C'était vraiment très sympa, mais je me suis retrouvé un peu gêné et ne savais pas trop comment les remercier.

C'est donc heureux, et le ventre bien rempli, que j'ai pris le départ le lendemain.



Étape 1: Samedi 6 Mai 2017


Je suis parti vers 9h, après avoir fini mes derniers préparatifs. La route était plutôt plate et se faisait donc bien, mais bien sûr ça n'allait pas durer. Un vent fort s'est levé, et s'est devenu super dur de pédaler.

Mes anciens collègues allaient travailler dans une nouvelles villes, dans la direction où j'allais. Ils m'ont donc rattrapé et j'ai déjeuné avec eux. À l'abri dans le van, j'ai pu manger un dernier sandwich chaud, et Brent m'a proposé de m'amener jusqu'à ma première étape, au Sawpit Campground, mais j'ai refusé. Je souhaitais vraiment que mon périple reprenne, en solo. Il fallait aussi que je me refasse les jambes, et pour cela j'allais devoir me remettre face à l'effort, et pour moi la seule solution était la manière dure.

Je leur ai donc dit une ultime fois adieu, et nos chemins se sont séparés pour de bon.

J'ai pu atteindre une route un peu à l'abri du vent, ce qui était plus sympa, mais pour me diriger vers le lieu de mon campement j'ai dû reprendre de petites routes avec quelques pentes. À l'une d'elles j'ai dû descendre et pousser mon vélo. Mes jambes se fatiguaient plus vites et ne répondaient plus aussi bien en fin de journée. La dernière côte fut aussi très dure, mais j'ai réussi à rester sur mon vélo jusqu'au bout, avant de finalement pouvoir me poser et monter mon camp.

Ma tente, testée quelques semaines auparavant, était vraiment cool et se montait très rapidement et facilement.

Comme il faisait encore jour, je me suis promené dans la forêt alentours, et fait un peu de repérage pour le tournage de l'épisode 41 de “Édouard Michael vs Australia”, que j'allais tourner le lendemain. J'ai aussi vu un kangourou gambader, c'était sympa.

J'ai préparé mon premier “Yann's Update”, une news quotidienne sur mes étapes de voyage que je publiais sur la page facebook de la Adventures Broduction et que vous avez peut-être suivi.

Puis je me suis allongé pour ce que je pensais n'être qu'un peu de repos, mais finalement ce fut le début de ma nuit. Cette première journée m'avait véritablement bien mis KO.


Les chiffres de l'étape: 60 km, en 5h29 effectif, soit une moyenne de 10,94 km/h.


Le lendemain fut 'Repos'. Je sais, après seulement un jour de vélo, avec ce rythme je n'étais pas arrivé. Mais c'était le seul et unique jour de repos prévu jusqu'à Adélaïde, et à la base il était prévu pour le tournage de “Édouard Michael” dont je parlais précédemment et que j'ai fait le matin, ainsi que pour celui de l'épisode 42 que je n'ai pas pu faire en partie à cause de la pluie.

Pour être honnête, la reprise avait été assez dur, et cette journée était aussi la bienvenue pour simplement reposer mon corps qui se remettait, un peu trop, doucement à ce que je lui demandais.

Ce fut donc une bonne journée de glandage, où j'ai pu bien me préparer psychologiquement pour la suite de ce périple jusqu'à Adélaïde, où les jours de repos n'existeraient plus.



Étape 2: Lundi 8 Mai 2017


En ce jour de l'Armistice de la Seconde Guerre Mondiale, qui est aussi l'anniversaire de ma sœur, j'ai repris la route.

Je commençais à mettre en place une bonne technique de rangement efficace, qui faisait que toutes les affaires dont j'avais besoin étaient soit dans mon sac à dos, soit autour de la remorque. Le sac jaune étanche contenait tout ce qui n'était pas primordial pendant cette péripétie, et autours j'avais pu mettre la tente, les couverts, le petit matelas auto-gonflant, la caisse de nourriture et par dessus le panneau solaire qui rechargeait une petite batterie primordiale au fonctionnement de ma GoPro pour filmer, mais aussi de mon téléphone pour la carte, la prise de notes, et quelques occupations sous forme de ebook.

En passant à travers la forêt j'avais pu apercevoir quelques kangourous, puis en arrivant sur la A1, plus rien d'autres que de la monotonie de la route.

J'ai quitté cette highway pour ma pause déjeuné, et alors que je mangeais quelque chose à attiré mon œil dans un arbre. C'était assez haut, et ça ne bougeait pas, mais ça me paraissait être autre chose qu'un simple buisson de feuilles. Après un peu d'inspection et de déduction, j'en ai conclut que c'était un Koala. Et ça s'est confirmé quand il a un peu bougé. C'était cool, le premier Koala sauvage que je voyais.

Le reste de l'après-midi fut plutôt tranquille, jusqu'à ce que j'arrive dans la ville de Dartmoor où j'allais dormir dans le camping municipal, le Fort O'haren Dartmoor. Le long de rue principale et à côté du camping se trouvait de superbes sculptures sur bois que vous avez pu voir en suivant les publications de la Adventures Broduction. Avant même de monter mon campement je suis allé admirer de plus près ces magnifiques sculptures.


Les chiffres de l'étape: 57 km, en 4h25 effectif, soit une moyenne de 12,91 km/h.



Étape 3: Mardi 9 Mai 2017


Cette nouvelle journée de vélo fut marquée par le passage de l'État du Victoria à celui de South Australia (Australie-Méridionale), et d'un décalage horaire d'une demi-heure.

La route fut plutôt monotone sur le reste de la journée, jusqu'à ce que j'arrive à Mont Gambier, et les quelques côtes à travers la ville jusqu'au camping où je me suis installé pour 10 AUD la nuit.

Mes 'voisins' de camping était en voiture et plutôt sympa. Ils m'ont prêté leur batterie USB pour recharger mes équipements, et plus tard ils m'ont invité à partager leur repas chaud près du feu. C'est vrai qu'il commençait à faire froid au sud, et la nuit s'annonçait plutôt fraîche avec du -6°C annoncé.. En buvant du vin rouge on a discuté d'un peu de tout. Ils étaient tondeurs de moutons, un métier plutôt physique et précaire. Ils m'ont aussi appris que l'Australie n'était pas une République totalement indépendante du Royaume-Uni, parce qu'il y a un Gouverneur australien, choisi par l'ancien Gouverneur et validé par la Reine d'Angleterre. Mais bon, apparemment la Reine n'a pas grand chose à faire de ce qu'il se passe en Australie et les laisse se débrouiller.

On a aussi parlé de la route que j'allais prendre à travers le désert jusqu'à Alice Springs d'ici quelques semaines. Ils m'ont dit que c'était une route assez dangereuse où roulaient de longs camions à 3 remorques, et où il n'y avait pas de limitation de vitesse. En réalité j'ai appris plus tard qu'elle était limitée à 130 km/h, mais vu l'état de la route c'était déjà beaucoup trop de mon point de vu. Je vous reparlerais de cette route en temps voulu.


Les chiffres de l'étape: 47 km, en 3h43 effectif, soit une moyenne de 12,65 km/h.


Étape 4: Mercredi 10 Mai 2017


Cette nuit là a été la première où j'utilisais ma couverture de survie (et pas la dernière), et j'ai bien fait car grâce à elle je suis encore en vie aujourd'hui pour vous raconter mes Aventures.

On était pas encore en hivers, mais au matin du gel se trouvait sur ma tente et l'herbe alentours. Je me disais 'vivement le désert qu'il fasse plus chaud'.

Alors que je me préparais à partir, un homme est venu me parler pendant un bon moment. Et d'autres personnes sont venues me voir alors que je faisais quelques provisions de carottes et de Peanut Butter au magasin de la ville. C'était sympa, mais ça me faisait perdre un peu de temps sur ma journée de vélo.

Pendant que je roulais sur la highway j'entendais fréquemment des bruits dans les buissons sur le bord de la route, et finalement j'ai pu voir que c'était de petits rongeurs. Puis j'ai quitté la highway et me suis installé sur le bord de la route pour ma pause déjeuner.

Des gens se sont arrêtés, sûrement inquiets de me voir là car ils m'ont demandés si ça allait. L'un d'eux m'a dit qu'il avait un ami qui avait fait la traversé 'Adélaïde – Darwin' que je m'apprêtais à faire, mais 6 mois auparavant, soit presque en été ce qui était plutôt fou.

J'ai passé le début de l'après-midi sur de la gravel road, et ça faisait longtemps. Même si ça changeait de la highway plutôt monotone, les secousses et la poussière de ce type de route ne m'avaient pas trop manqué.

Mon chemin m'a fait passer dans une 'Windfarm', où j'ai slalomé dans des champs avec des éoliennes. En voyant le panneau 'Windfarm' ('ferme de vent' en français), j'avais un peu peur de devoir me battre contre de violentes bourrasques, mais finalement c'était plutôt calme au niveau du sol.

Ensuite, je me suis de nouveau retrouvé sur une route goudronnée, et en passant à côté d'une maison d'où sortait de la musique 'boom-boom' deux jeunes se sont exclamés en me voyant, comme si je faisais quelque chose d’extraordinaire. Leur réaction m'a fait penser à celle de 'Jackass', où n'importe quel truc américain du genre, et c'était marrant. Un autre mec est sorti, certainement alerté par les cris de ses potes, et m'a proposé de m'arrêter pour prendre une bière. J'ai poliment décliné parce qu'il commençait à se faire assez tard.

En plus, je m'étais dit qu'il fallait que j'arrête de boire de l'alcool pendant ces road-trips à vélo, ce n'était pas bon pour ma récupération musculaire.

Après une longue route plate de 5 kilomètres, et un peu de gravel road nivelée dans le Parc National de Canunda, je me suis arrêté au camp de Oil Rig Square. Il était normalement payant, et il fallait payer en ligne. J'ai dit 'normalement' parce que je n'avais pas de réseau, du coup je me suis installé sans payé avant qu'il ne fasse trop noir. De toute façon on était clairement hors-saison et j'étais tout seul dans le coin.


Les chiffres de l'étape: 62 km, en 5h13 effectif, soit une moyenne de 11,88 km/h.


Étape 5: Jeudi 11 Mai 2017


J'ai passé une nuit un peu 'penchée', parce que je m'étais pas installé sur un sol très droit. Je me suis réveillé vers 6h, mais comme il faisait encore noir je préférais attendre un peu avant de me lever.

Je vous avais déjà parlé des moments de 'Foi' où je devais suivre des indications de GoogleMap que je n'avais pas sur Maps.me, et ce matin là fut l'occasion du premier 'chemin de foi' de cette Péripétie. Celui-ci se passa bien, et fut même plutôt sympa, me faisant un peu passer à travers champs, mais ce ne sera pas toujours le cas.

Plus tard, après une petite pause où j'en ai profité pour aller filmer quelques plans, j'ai remarqué que la roue de ma remorque était crevé. J'avais roulé sur un bout de métal encore planté dans le pneu. En réparant la chambre à air à l'aide d'une rustine, j'ai remarqué qu'il y avait deux rayons de cassés, et un autre tordu. Merde, il allait falloir que je change la roue, en espérant que celle-ci tienne jusqu'à Adélaïde.

Je suis arrivé en début d'après-midi à la ville de Beachport, où je me suis dirigé vers le point info, pour y récupérer des infos. Plus spécialement je suis allé voir comment réserver un emplacement au camping de 'Three Mile Bend' dans le Beachport Conservation Park, et apparemment ce n'était possible que par internet. La dame de l'accueil m'a donc donné un code pour pouvoir accéder au WIFI sur les ordinateurs mis à disposition, et j'ai pu réserver un emplacement pour 15 AUD. Ça m'a paru un peu chère, mais j'avais pas payé la veille, donc ça passait un peu mieux.

Je me suis ensuite dirigé vers le parc, mais en arrivant aux emplacements de campement je n'étais plus sûr de celui que j'avais réservé. Comme j'étais encore tout seul je me suis installé là où ça me paraissait le mieux.

Après avoir monté mon camp je suis allé voir le lac George juste en face, et les cygnes noirs s'y prélassant. Puis j'ai pu filmer quelques plans pour l'épisode 43 de 'Édouard Michael vs Australia'. À la nuit tombée, j'ai réussi à faire un feu malgré l'humidité, et tourné les plans qui ont servi pour l'épisode 42. J'ai aussi pu faire chauffer mes 'Butter beans', et c'était cool.


Les chiffres de l'étape: 47 km, en 4h20 effectif, soit une moyenne de 10,85 km/h.


Étape 6: Vendredi 12 Mai 2017


À 6h, je me suis réveillé et cette fois malgré l'obscurité j'ai commencé à me préparer.

À la sortie de la ville, j'ai trouvé un endroit pour remplir mes bidons d'eau, que je ne remplissais qu'à la moitié. J'avais remarqué que ça ne servait à rien de prendre 20 litres d'eau, à part rajouter du poids à mon chargement. Je me suis ensuite lancé sur une highway qui allait être ma principale route pendant quelques jours. Comme cette journée avait un peu plus de distance que les autres, j'ai décidé de me forcer à un rythme un peu plus soutenu.

À ma pause déjeuner j'étais content, j'avais assez bien réussi à tenir cette nouvelle cadence. Après 5 jours de vélo, mes jambes et moi entrions finalement dans le rythme de cette Aventure.

Au seul moment où j'ai quitté la highway j'ai pu voir des renards pendus par la queue aux poteaux d'un champs. Les australiens ne les aiment pas trop, car ce sont des nuisibles importés par les colons qui tuent les espèces endémiques australienne. C'est le même problème avec les Opossums en Nouvelle-Zélande, mais ceci viennent d'Australie..

Après avoir traversé des champs de vignes, je suis arrivé à Kingson South Rest, l'emplacement de mon campement pour la nuit. C'était plus une aire de repos qu'un camping, mais il y avait des semblants d'emplacements pour camper et pas d'interdiction de le faire. Néanmoins, j'ai attendu qu'il soit un peu plus tard pour m'installer, et je me suis mis dans un coin pas trop visible de la route.

J'étais assez content de l'efficacité de la journée, et j'étais confiant pour la suite qui allait avoir des étapes plus longues que celles faîtes jusqu'à présent. La monté en difficultés avait été un peu prévu comme ça, pour bien m'échauffer, mais maintenant le rythme de croisière était vraiment lancé.


Les chiffres de l'étape: 78 km, en 5h04 effectif, soit une moyenne de 15,39 km/h.


Étape 7: Samedi 13 Mai 2017


La nuit n'avait pas été super bonne. J'avais assez mal dormi, avec des frissons et un petit mal au bide. Au réveil je n'étais toujours pas très bien, et je n'avais pas d'appétit, ce qui était très étrange. J'espérais vraiment ne pas avoir la chiasse, ça ferait chier.

Finalement, après avoir fait un peu de route ça allait mieux. Je me suis tout de même arrêté aux toilettes publiques de la ville de Kingston SE. Alors que je faisais mon affaire, j'en ai profité pour vérifier ma carte sur le téléphone, et en rajoutant une indication l'application a bugué et tout l'itinéraire s'est effacé.

Ça m'a fait chier.

Heureusement, la route n'était pas très difficile dans l'ensemble et je m'en souvenais plutôt bien. Surtout que comme j'avais assez souvent accès à du réseau, je savais que je pourrais reprendre les parties plus compliquées avant d'y arriver.

Je suis passé devant le 'Giant Lobster' de la ville, et j'ai repris ma route. C'était encore une fois une route qui traversait des vignes, et malgré les petites collines, la route était de bonne qualité et j'avançais bien.

Ça s'est un peu compliqué quand il a fallu atteindre mon camping du jour, parce que de base il était déjà assez chiant à atteindre, car les chemins n'étaient pas sur maps.me et sans les indications que j'avais perdues c'était beaucoup trop aventureux. Surtout que ce camping me faisait partir assez loin de ma route principale.

Après quelques recherches sur l'application 'Wikicamp', j'ai pu trouver un autre 'campement' qui était plus facile d'accès et ne me faisait pas quitter ma route, le '42 Mile Crossing Rest Area'. En réalité, c'était encore une fois plutôt une aire de repos, encore moins bien que la nuit précédente, mais toujours sans contre-indication sur le fait de camper.

Je me suis donc installé à un endroit plutôt planqué, et après avoir monté ma tente j'ai préparé ma couverture de survie parce que la nuit s'annonçait fraîche.

Juste avant de m'endormir, un chien solitaire s'est approché de ma tente. Il s'est mis à respirer très fort, puis après quelques minutes il s'est barré.


Les chiffres de l'étape: 78 km, en 5h26 effectif, soit une moyenne de 14,36 km/h.



J'avais fait plus de la moitié du trajet jusqu'à Adélaïde, et il ne me restait plus que 233 km à faire. J'étais enfin dans le rythme du voyage, et cette dernière journée m'avait vraiment rappelé dans quoi je m'embarquais, et que quelque soit la préparation il peut toujours y avoir des imprévus quelconques, des moments où on est pas en forme, des problèmes techniques qui font que l'on doive improviser,..

Même si j'avais fait le plus long de la route jusqu'à Adélaïde, je n'avais pas fait le plus dur, et de loin. La fin du voyage n'allait pas être facile, et d'autres problèmes techniques liés au chemin que j'avais prévu allaient me faire improviser des solutions de secours.

J'avais appelé l'Aventure, et elle répondait présente.


Allez, @ la prochaine,

et Bon vent

Yann

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