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Yann en Solo - L'Aventure Australienne - Péripétie 1, Partie 1


Après une dernière nuit en Nouvelle-Zélande, dans une auberge de jeunesse à Christchurch, il était temps de faire mes adieux à ce magnifique pays. Bon, comme c'était pour partir à l'aventure en Australie, ma tristesse ne fut que de courte durée.



Le voyage en avion dura quatre heures, comme quoi l'Australie n'est pas si loin ! Et avec le décalage horaire je suis même arrivé seulement deux heures après mon départ. Le 20 août 2016, je posais officiellement le pied sur le sol australien. J'ai dépensé mes premiers dollars australiens (retirés au préalable en Nouvelle-Zélande) en prenant un train me rapprochant de mon auberge, et du CBD de Brisbane (le “Central Business District” est en gros le centre ville, là où se trouve les building).

J'ai ensuite cherché à trouver mon auberge, en marchant toujours chargé de mes quarante kilos d'affaires. Je ne l'ai pas reconnue tout de suite, car il n'y avait pas vraiment d'indications à l'entrée. Et vous avouerez qu'à première vue, sur la photo ci-dessous, on dirait pas vraiment l'entrée d'une auberge. J'ai toutefois fini par voir la pancarte, pas hyper mise en avant, du “Blue Tongue Backpackers”.

L'auberge était tenue par deux backpackers, français, comme la plupart des occupants de l'auberge. Ça faisait un petit moment que je n'avais pas interagi avec des français, après que Simon soit rentré en France je n'en avais côtoyé qu'un : un collègue que j'ai “formé” comme remplaçant mes trois derniers jours de boulot.



Pendant ma première journée en Australie je me suis baladé dans le quartier où je logeais et fais un petit tour dans le CBD. La première chose qui changeait vraiment avec la Nouvelle-Zélande, c'était la température. On était toujours en hivers, mais dès le matin il faisait déjà 20ºC. Ça changeait des 0ºC de la veille à Christchurch. J'avais du mal à croire que trois jours plus tôt je faisais du snowboard.


Le lendemain, comme un lundi, parce qu'on était lundi, les trucs chiants commençaient. Je suis allé ouvrir un compte en banque dans le CBD. J'ai choisi la ANZ, que je connaissais déjà de nom parce qu'elle existait aussi en Nouvelle-Zélande et qu'on m'en avait dit du bien. J'ai déposé une partie de mon argent, en gardant un minimum pour l'achat de mon vélo et mes dépenses prévues jusqu'à Sydney.

En effet, j'ai fait à ce moment une demande de carte de crédit, mais comme je comptais partir à la fin de la semaine je ne voulais pas attendre qu'elle arrive à Brisbane. J'ai donc décidé de la faire envoyer à la Poste Générale de Sydney, en utilisant la “Post Restante” (qui est un terme qui sonne très français). Comme vous l'avez peut-être compris, ce système permet de se faire envoyer du courrier directement dans des bureaux de postes en indiquant simplement ses nom et prénoms, suivi de “C/O Post Restante”, puis l'adresse du bureau de poste visé.

J'ai également fait envoyer mon TFN de cette façon. Le “Tax File Number” est un numéro fiscal indispensable pour travailler en Australie. Il est très facile à obtenir, j'en ai fait la demande par internet. Ça change de la galère pour avoir le numéro IRD, l'équivalent du TFN en Nouvelle-Zélande.



Prochaine étape, l'achat du vélo, et vu les bornes que je comptais parcourir, et le parcours que je comptais me taper, il fallait vraiment qu'il soit bon et qu'il tienne la route. Comme j'avais prévu d'acheter le vélo à Brisbane, j'avais effectué des recherches en amont lorsque j'étais encore à Christchurch. C'est ainsi que j'avais trouvé le vélo de mes rêves dans la boutique “REID Bicycle”. Il était de type VTT (ou “Mountain bike” comme ils disent ici), robuste, avec des freins à disque (et c'est très important car j'ai tendance à cramer très vite les freins à patins, et avec les routes de montagne que j'allais prendre c'était primordiale d'en avoir qui tiennent), des roues de 29'' permettant une bonne vitesse et un bon confort de route, et “last but not least” il était plutôt abordable : 550 AUD (Dollars AUstraliens).


(La roue arrière est de la même taille que celle à l'avant, c'est juste un effet d'optique dû à la GoPro)

Avec ça, j'ai acheté les accessoires de base : lumières, antivol, gardes-boues, un porte gourde, une pompe (qui s'est avérée être plutôt de la merde), deux chambres à air de rechange et un petit compteur kilométrique. Pas de casque ? Et non, car j'ai gardé celui que j'avais en Nouvelle-Zélande et avec lequel j'ai fait du snowboard, pas folle la guêpe. Par contre la vraie question c'est “pas de remorque ?”. Parce que j'ai prévu de voyager avec toutes mes affaires, transportées avec mon vélo. Je ne pouvais pas faire du vélo avec mes deux sacs, même si je n'ai pas vraiment essayé cette idée ne me paraît pas vraiment viable sur la durée. Donc oui, une remorque était indispensable.

Comme pour le vélo, j'avais fait des recherches en amont, mais je n'en avais pas vraiment trouvées qui m'allait sur Brisbane. J'ai donc décidé d'en commander une par internet.

C'est un B.O.B. Ibex, avec une roue de 16'' et une suspension. En plus il est robuste, assez spacieux (même si ça ne l'est jamais assez) et supporte pas mal de poids.

Je l'ai fait importer des États-Unis, et elle m'a coûté 379 USD (Dollars étasuniens) soit 543,44 NZD (Dollars Néo Zélandais) avec les frais de port. D'ailleurs, le temps de livraison était de dix jours minimum, alors pour gagner du temps j'avais commandé la remorque dix jours avant mon arrivée à l'auberge, comme ça j'avais dix jours de moins à attendre à Brisbane.

Bon, comme c'était “dix jours minimum”, la semaine passait et la remorque n'arrivait pas. J'en ai profité pour tester mon vélo en allant voir la mer, à environ quarante bornes, et on peut dire qu'il tenait la route, bien mieux que le vélo à 100 NZD que j'utilisais en Nouvelle-Zélande. Ce jour là j'ai également mangé au Burger Fuel de Brisbane, une chaîne néo zélandaise dont nous sommes devenus très fan avec les Bros.

J'ai ensuite appris que j'avais raté le tournage de “Thor: Ragnarök” qui se passait quelques jours avant dans le CBD de Brisbane, décoré en New-York City pour l'occasion. Je suis enfin allé au “Sanctuaire des Koalas” où heureusement il n'y a pas que des koalas (même si il y en a plus de 150 spécimens). Par contre il y a exclusivement des animaux australiens, et en même temps vu leur diversité pourquoi en chercher plus. J'ai pu voir différents perroquets et perruches, des flying fox, des kangourous, wallabys, dingos, casoars, goannas, serpents, lézards, et mes sympathiques amis les Diables de Tasmanie et les Ornithorynques, pour ne citer qu'eux. C'était une bonne journée, et une bonne introduction à ce que j'allais pouvoir observer en me baladant en Australie. Mais pour ça il me fallait encore recevoir ma remorque..



Je finissais de préparer mon itinéraire et mon planning jusqu'à Sydney, mais je commençais à désespérer de pouvoir partir ce samedi là, ce que j'avais prévu à la base. C'est alors que le vendredi après midi, en regardant mes mails, je vois que mon colis est arrivé à la Poste. Victoire !

Je l'ai assemblée dans la foulée, même si pour ça j'ai dû demander à toutes les personnes de l'auberge si elles avaient des outils qu'il me manquait.

J'avais maintenant le vélo, la remorque montée, mon itinéraire, j'étais fin prêt à partir le lendemain comme prévu, et ça ça faisait plaisir.


Le lendemain matin, la véritable partie la plus dure est arrivée, le rangement de toutes mes affaires dans la remorque..

Je peux dire que j'en ai chié. J'ai mis plusieurs heures à mettre et enlever mes affaires jusqu'à arriver à la bonne configuration, et au final j'en étais assez fière.



J'ai quitté Brisbane plus tard que prévu, et ce n'était que le début des imprévus. Ne nombreuses épreuves allaient m'attendre sur la route jusqu'à Sydney, mais avant de m'atteler à vous les conter, je vais vous laisser patienter jusqu'au prochain chapitre de cette première péripétie.


Allez, @ la prochaine,

et Bon vent

Yann

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