Le Buffle est très important pour les vietnamiens, car en plus d'être impressionnant avec ses très jolies cornes, sa force a aidé les paysans à nourrir la population depuis des temps immémoriaux (véritablement, ils ne se rappellent pas quand le buffle fut domestiqué pour la première fois). (Sa Pa, Vietnam, Asie du Sud-Est)
________ Buffaloes are very important for vietnamese, because in addition to be very impressive with its beautiful horns, its strengh helps famers feed the population since time began for them (really, because they don't really remember when buffaloes were first domesticated) (Sa Pa, Vietnam, South-East Asia)
Updated: Dec 9, 2021
Avant de vous conter la suite de mes Aventures en Australie, où je m'apprête à traverser le désert, je souhaitais faire un premier “Hors-série” pour parler plus précisément de la faune australienne. J'ai rencontré quelques animaux au cours de mon exploration, mais vraiment pas beaucoup en comparaison du nombres d'espèces différentes que comporte ce pays continent. Et quand je les ai rencontré je n'étais pas toujours en mesure de bien les filmer pour vous apporter de bonnes images, et assez souvent ils étaient malheureusement sans vie sur le bord de la route..
Mais j'avais envie de vous les faire découvrir, et de vous en apprendre un peu plus sur ceux que vous connaissez déjà. En tout cas j'espère que cela vous intéressera autant que ça me passionne
Dans ce Hors-Série Numéro 1 nous allons nous intéresser à la faune présentes dans les zones côtières et boisées tempérées. Bien entendu je ne pourrais pas parler de tous, et je ne suis pas non plus expert, je ne fais que synthétiser des informations que j'ai récupéré et dont je vous laisse les liens à la fin si vous souhaiter en savoir plus.
Pour que ce soit plus simple à lire, ce premier Hors-Série sera découpé en chapitre, alors commençons sans plus attendre par la plus spécifique des familles d'espèces australienne.
Chapitre 1 – Les Marsupiaux :
Le Marsupial est une lignée de mammifère qui a la particularité d'avoir une poche ventrale. Celle-ci sert pour le développement des bébés (que les australiens appellent “Joey”). Après un accouplement réussi, et une période de gestation assez courte (de 8 à 42 jours suivant les espèces), les petits naissent. À ce moment ils sont loin d'être fini, et sont dans un état appelé “larve marsupiale”. Ils vont alors migrer d'eux-même vers la poche de leur mère pour atteindre ses mamelles, qui vont alors se dilater dans la bouche du petit et fusionner avec elle pendant les quelques mois de développement jusqu'à l'âge juvénile. À ce moment ils sont de nouveaux indépendants, et proches de leurs formes adultes, mais pas encore autonomes. Ils seront allaités pendant quelques semaines jusqu'au sevrage.
En lisant cette explication vous vous êtes sûrement imaginés des kangourous, qui sont les marsupiaux les plus connues et l'espèce la plus emblématique d'Australie, mais il en existe beaucoup d'autres.
En réalité, pratiquement tous les mammifères terrestres australiens sont des marsupiaux, à l'exception des dingos et des nombreux animaux importés par les colons et qui ont parfois bien déstabilisés l'équilibre écologique du pays.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les marsupiaux ne se trouvent pratiquement qu'en Australie. L'espèce est apparue dans l'hémisphère nord pendant le Crétacé, il y a 100 Millions d'Années, alors que tous les continents ne formaient qu'un. Les marsupiaux furent de suite chassés par les mammifères placentaires (c'est à dire qui développent leurs petits intégralement en interne jusqu'à la naissance) dont le développement plus rapide les rendaient plus performants. Les marsupiaux ont alors migré jusqu'au bloc Antarctique-Australie, une région plus isolée au sud. Au cours de l'Éocène, entre -56 et -34 Millions d'Années, l'Australie et l’Antarctique se sont séparés, et les marsupiaux ont pu se développer entre eux, sans aucuns placentaires pour les embêter.
1) Les Kangourous et Wallaby :
Il existe 53 espèces de Kangourous, et en réalité bien qu'on nomme les plus grands Kangourous et les plus petits Wallaby, il n'y a pas de réelles différences entre les deux.
Ils sont répartis sur tout le pays, et certaines espèces comme le Grand Kangourou peuvent supporter des températures de 40°C.
Il peut mesurer jusqu'à 1 mètre 80, et peser 85 kg. Sa queue peut faire jusqu'à 1 mètre, et lui sert de balancier quand il court, ou plutôt bondis, et lui permet de s'asseoir en s'appuyant dessus.
Ses puissants membres postérieurs lui permettent de bondir jusqu'à 3 mètres 50 de haut, et 13 mètres de long. Habituellement il se déplace entre 20 et 30 km/h, mais peut aller jusqu'à 60 km/h en cas de danger, avec des pointes à 90 km/h !
Les plus grands kangourous n'ont pas tellement de prédateurs, les autres doivent principalement faire attention aux dingos. En cas de disette, les aigles et gros reptiles peuvent s'en prendre aux plus petits kangourous, aux plus faibles, plus vieux, plus malades.
La principale défense des Kangourous est le fait qu'ils vivent en bande, et sont principalement actifs au crépuscule et la nuit. Les Kangourous ont également une stratégie contre les dingos, qu'ils attirent dans l'eau pour les noyer. Et grâce à leurs énormes pieds, ils “savatent” leurs ennemies, en prenant appuie sur leurs queues et en poussant très fort avec leurs pattes postérieures.
Ils utilisent aussi cette technique pour se battre entre eux, notamment pour gagner les faveurs d'une femelle. Les mâles arrivent à maturité sexuelle vers 24 mois, alors que les femelles le sont entre 14 et 22 mois.
L'accouplement se fait toute l'année, mais en cas de sécheresse les femelles deviennent automatiquement stériles.
On a vu comment se passait la gestation des marsupiaux, mais ce qui est intéressant d'observer chez les Kangourous c'est qu'apparemment les jeunes femelles donnent naissance à des femelles, alors que les plus âgées à des mâles.
De plus, elles peuvent avoir 3 bébés Kangourous en même temps : un qui est assez grand pour sortir de la poche, un qui s'y développe, et un embryon dont le développement est en pause dans l'utérus.
2) Koala :
Comme le Kangourous, le Koala est un marsupial herbivore vivant en Australie, mais la comparaison s'arrête là.
Le Koala ne vit pratiquement que dans les arbres, et ne se retrouve au sol que pour aller dans un autre arbre trop loin à atteindre en sautant, ou pour aller boire. Ce deuxième cas est plutôt rare, car dû à son alimentation exclusivement à base de feuilles d'Eucalyptus, d'où il tire l'eau dont il a besoin, il ne va boire qu'en cas de grande sécheresse.
Sur les 800 espèces d'Eucalyptus, le koala ne mange les feuilles que de 120 d'entre elles. Il passe 3 à 5 heures à manger, répartis sur 1 à 6 repas, entre 17h et minuit. Il mange environ de 300g à 1kg de feuilles par jour pour les plus gros.
Il peut dormir jusqu'à 20h par jour, c'est pourquoi on le surnomme le paresseux australien. Ce rythme est principalement dû à l'Eucalyptus qui est difficile à digérer. Le reste de leur journée n'est pas très active non plus, et consiste à trouver de meilleurs endroits pour se reposer et à se nettoyer.
C'est quelque chose de très important, car leur fourrure argentée bien entretenue permet de protéger de la pluie qui perle sur leur pelage. C'est également un très bon isolant thermique, comparable à ceux des animaux vivant dans l'arctique. Il est aussi à noter que la fourrure du Koala est plus dense au niveau du postérieur, lui procurant un coussin naturel.
Il possède une très bonne ouïe avec ses grandes oreilles rondes, et un odorat développé, mais une vue plutôt médiocre.
La principale caractéristique que je trouve cool chez le koala est le fait que sur les 5 doigts de sa main il possède 2 pouces, ce qui fait de lui un très bon grimpeur (et compétiteur de bras de fer chinois). Un fait plutôt étrange est qu'il est l'une des rares espèces, avec les primates, à posséder des empreintes digitales. Une autre comparaison avec l'espèce humaine est qu'il a aussi perdu sa queue dont il ne reste qu'un vestige.
Les mâles et les femelles se différencient par le fait que seule la femelle possède une poche ventrale, mais orienté vers le bas, ainsi que comme pour tous les marsupiaux, deux vagins latéraux et deux utérus séparés.
Ils vivent principalement sur la côte Est, et sont plus ou moins en dangers selon l'État. Leurs principales ennemies naturelles étant les Dingos, quand ils sont au sol, les grands rapaces comme les Aigles, les Varans et les Pythons, mais également l'Homme qui l'a longtemps chassé pour sa fourrure. Les feux de forêts dû à la sécheresse sont aussi un dangers, comme les voitures, les piscines, les insecticides et les maladies, notamment les Chlamydia.
3) Wombat :
Autant je suis sûr que vous connaissiez les Kangourous et les Koala, mais avant aujourd'hui peut-être pas le Wombat.
En effet, il est plutôt timide et ne sort que la nuit. Il vit dans les forêts montagneuses où il creuse de grands terriers.
Il ressemble à un petit ourson brun, dont le pelage peut être beige, brun, noir ou gris, et il a longtemps était chassé pour celle-ci. Il existe 3 espèces de Wombats, qui font environ 1 mètre 20 de long pour 70 cm de haut, et pèse de 15 à 40 kg.
Il a un long museau, et des dents qui poussent tout le temps, ce qui est lié à son alimentation à base d'herbe, de racines, de champignons et d'écorces d'arbres. Sa digestion est lente et peut prendre jusqu'à 2 semaines, ce qui lui est utile pour survivre dans les milieux arides.
Le Wombat est plutôt solitaire, et ne se socialise que pour se reproduire, ce qu'il peut faire à partir de 18 mois. Il est d'ailleurs à noter que comme pour le koala sa poche ventrale est dirigée vers l'arrière, ce qui est mieux pour cet animal qui fouine et qui creuse.
Il vit donc la plupart du temps seul, sur un territoire qui va de 4 Hectares pour les Wombats à museau poilu du nord et les Wombats à museau poilu du sud, à 90 Ha pour le Wombat commun.
Quand il se sent menacé il peut courir jusqu'à 40 km/h pendant environ 90 secondes, et rentrer dans son terrier qu'il bouche avec son postérieur qui possède une plaque osseuse dont il se sert comme bouclier.
En parlant de son postérieur, le Wombat a la particularité de faire des crottes cubiques, ce qui est apparemment dû à ses intestins qui ne seraient pas uniformément élastique.
Apprivoisé il peut devenir plus convivial, mais son absence de peur peut entraîner des actes agressifs si il se sent menacé ou si il est simplement de mauvais poil.
4) Possum :
Cet autre marsupial très connu tient son nom de sa ressemblance avec les Opossum américains. Quand les colons australiens ont remarqué qu'à la différence de leurs lointains cousins cet animal vivant en Australie n'était pas carnivore, mais plutôt herbivore, voir insectivore et parfois mangeait des œufs (oophage) suivant les espèces, ils ont décidé de le renommer “Possum”.
Il existe environ 70 espèces de Possum, de corpulence allant de 10g à 7kg, répartis sur l'Australie, la Nouvelle-Guinée et, malheureusement, la Nouvelle-Zélande.
Il a été importé sur cette île pour l'exploitation de sa fourrure, et comme il n'a aucun prédateur naturel sur cet archipel il a proliféré, mettant ainsi en péril l'équilibre fragile de l'écosystème néo-zélandais. En effet, en plus d'envahir l'espace vital des autres animaux et leurs sources de nourriture, il détruit des nids pour manger les œufs d'oiseau.
Il est principalement nocturne et arboricole, et sa queue préhensile semblable à celles des singes l'aide à se mouvoir dans les arbres.
5) Bandicoot :
Le Bandicoot est un petit rongeur qui peut faire de quelques centaines de grammes à un kilo suivant les espèces.
Il a la particularité de faire parti des macropodidés (“grand pied”), comme le kangourou.
Il a un corps dodu et arqué, un long museau, une fine queue, et l'oreille droite plus développée que la gauche.
Il est digitigrade, c'est à dire qu'il marche sur leurs “doigts”, comme les félins et les canidés par exemple, à l'inverse des humains qui sont plantigrades, ou des chevaux qui sont ongulés.
De plus, les membres postérieurs du Bandicoot font qu'il est, comme le Kangourou, adapté à la course et au saut.
6) Le Diable de Tasmanie :
Le Diable de Tasmanie est l'un de mes animaux australien préféré. Sa fourrure est noire, avec parfois des taches blanches sur la poitrine et le croupion, et sa tête peut faire penser à celle d'un rongeur avec ses vibrisses (ses “moustaches”), mais long de 65 cm, avec une queue de 25cm, et haut de 30cm, c'est aujourd'hui le plus gros Marsupial Carnivore. Sa poche marsupiale s'ouvre vers l'arrière, comme pour le koala et le wombat, et la femelle peut avoir une portée par ans à la période de ses chaleurs, vers le mois de Mars. Elle va avoir de 20 à 30 larves marsupiales par portée, mais elle ne possède que 4 mamelons, donc seulement 3 ou 4 petits vont pouvoir survivre et se développer. Beaucoup vont mourir de cette guerre fratricide dans la poche.
Après ça, ce n'est pas étonnant que le Diable de Tasmanie soit plutôt solitaire, vivant sur des territoires de quelques kilomètres carrés, même si leurs territoires peuvent se chevaucher. C'est pour cela que l'on peut parfois les entendre se chamailler autours d'une carcasse d'animaux qu'ils se partagent.
Le cris qu'il fait est une de ses principales caractéristiques, avec l'odeur forte et acre qu'il peut dégager lorsqu'il est anxieux, et qui peut rivaliser avec celle de la Moufette. Mais c'est bien son cri qui est à l'origine de son nom.
Dans les premiers temps où les colons se sont installés en Tasmanie, ils ont pu les entendre crier dans la nuit, et ne les ayant jamais vus avant, ils ont imaginé que c'était des démons, des diablotins.
Bien que présent uniquement sur l'île de Tasmanie, il vivait auparavant dans le reste de l'Australie jusqu'à ce qu'il se fasse exterminer il y a environ 400 ans avant l'arrivée des colons européen en 1788 (pour une fois ce n'est pas leur faute).
Il se nourrit de petits animaux, mammifères indigènes, sauvages ou domestiques (y compris mouton), oiseaux, poissons, insectes, grenouilles et reptiles. Bien que le Wombat soit son met favoris, il est plutôt opportuniste et charognard. Sa mâchoire est la plus puissante de tout les mammifères, proportionnellement à sa taille, ce qui fait qu'il mange absolument tout sur la carcasse, entrailles, fourrures, os...
Pour cette qualité de nettoyeur il est aujourd'hui plutôt apprécié des fermiers, car le fait qu'il enlève intégralement les charognes, et très vite, permet de diminuer les risques de propagations de maladies dans le bétail. Au début leurs relations n'étaient pourtant pas aussi sympathique, les colons les chassant par peur de ce que ces Diables pouvaient faire aux bétails justement.
C'est en 1941 qu'il est devenu une espèce protégée, mais il y aurait environ 2% de la population qui serait écrasée chaque année sur la route. De plus, depuis les années 90 une maladie transmise par morsures est apparue. La DFTD, pour “Devil Facial Tumour Disease”, a pour effet le plus visible de générer une tumeur sur le visage des Diables. Il mourra alors de la maladie, ou de faim car la tumeur l'empêchera de se nourrir.
Des recherches sont faîtes pour soigner cette maladie, et des spécimens sains ont été mis dans des zones protégées pour les sauvegarder. Certains Diables ont été remis en liberté muni d'un vaccin, dans le but d'essayer de le propager, mais malheureusement certains d'entre eux font parti du pourcentage écrasé sur la route.
Espérons qu'au final il s'en sorte mieux que son cousin dont nous allons parler maintenant.
7) Le Tigre de Tasmanie :
Le Thylacine, aussi appelé Loup marsupial, Loup de Tasmanie ou plus généralement Tigre de Tasmanie, était un animal qui vivait sur l'île de Tasmanie. Comme le Diable de Tasmanie, des vestige indique qu'il a aussi habitait l'île principale australienne jusqu'à il y a environ 2000 ans, avant d'être mené en disparaître à cause des Dingos aidés par les Aborigènes.
C'était un animal qui ressemblait a un canidé, long de 1m20, avec une queue raide semblable à celle des Kangourous de 65cm, et une hauteur au garrot de 60cm.
C'était en quelques sorte un gros chien, mais marsupial et plutôt nocturne, ce qui fait qu'il ne vivait pas à la même période de la journée que les Dingos. La femelle avait une poche marsupiale, mais un cas exceptionnel était que le mâle possédait une poche scrotale, lui permettant de ranger son scrotum. Il se reproduisait toute l'année, et avait une espérance de vie d'environ 7 ans.
Il est intéressant de remarquer qu'il a évolué de manière assez similaire que les canidés d'hémisphère nord, certainement du fait de sa place équivalente au sein du règne animal dans sa région. On peut le remarquer au niveau des dents et de la mâchoire, qu'il pouvait par contre ouvrir à 120° ce qui est inhabituel comparé aux autres carnivores, des griffes non rétractables, des talons fortement décollés du sol, et de la forme générale du Tigre de Tasmanie.
D'ailleurs, son nom lui vient des 15 rayures qu'il possède sur le dos et la croupe.
Il n'avait apparemment pas un très bon odorat, mais une vue et une ouïe très développée, ce qui faisait de lui un bon chasseur. On ne sait pas avec exactitude son mode de vie, mais il était possiblement solitaire, tout en partageant un territoire avec d'autres Tigres de Tasmanie qui chassaient ensemble de nuit, tandis que le jour il se reposait dans une petite grotte ou au creux d’un tronc d’arbre, sur un nid de brindilles, d’écorces ou de fougères.
Une de ses proies de prédilection était l'Émeu de Tasmanie, mais l'extinction de cette espèce chassée par les colons européens semble avoir entamé l'extinction des Tigres de Tasmanie.
Oui, car si je parle de cette espèce au passé c'est bien entendu car elle est aujourd'hui éteinte. Des primes sur sa tête ont été offerte dès 1830, car on le pensait nuisible pour le bétail et les volailles. Bien qu'un mouvement de protection ait vu le jour en 1901, notamment pour pouvoir continuer à l'exploiter et le vendre à l'étranger, le dernier Tigre de Tasmanie sauvage fut tué en 1930 par un fermier, et le véritable dernier, qui vivait en captivité, mourut en 1936, 59 jours après qu'un projet de protection de l'espèce ne soit présenté par le gouvernement tasmanien.
Son statut officiel d'espèce éteinte ne s'est fait qu'en 1986, car les standards internationaux de l'époque spécifiaient qu'il fallait attende 50 ans sans aucunes preuves crédibles de son existence pour déclarer une espèce éteinte.
J'ai bien précisé “crédible”, parce qu'il y a encore beaucoup de gens aujourd'hui à croire que le Tigre de Tasmanie est encore vivant dans la nature. Ces croyances sont rattachées à la Cryptozoologie, l'étude des animaux dont l'existence ne peut être prouvée de manière irréfutable, tels que les animaux mythiques, le monstre du Loch Ness, le Yéti, ou les espèces supposées disparues.
J'ai personnellement rencontré un australien plutôt sympa qui m'a dit avoir aperçu l'arrière d'un Tigre de Tasmanie qui se barrait dans les herbes hautes alors qu'il pêchait dans le bush, à l'ouest de Sydney. C'est possible qu'il en subsiste encore, l'Australie étant tellement grand, mais ça me paraît peu probable qu'aucuns chercheurs n'aient pu véritablement démontrer l'existence présente de l'espèce. On peut trouver des photos sur internet qui tentent de prouver cela, mais ce sont généralement des version empaillées misent en scène.
Néanmoins, tout n'est peut-être pas perdu pour eux, car des chercheurs seraient en train de travailler sur des moyens de cloner des espèces éteintes à partir d'ADN récupéré, mais ce ne sera pas pour tout de suite car ça a l'air plus difficile que dans “Jurassic Park”.
Pour conclure ce premier chapitre sur les animaux australiens, je vais simplement répondre à une question que vous vous posez peut-être depuis le début à propos des Marsupiaux : non, malgré son nom, le Marsupilami, qui vit dans la forêt de Palombie, en Amérique du Sud, n'est pas un marsupial. Et n'est d'ailleurs pas réel (je le précise au cas où..).
Vous pouvez retrouvez ci-dessous les différentes pages de recherches qui m'ont servi à écrire cet article (oui, c'est principalement Wikipedia), si vous souhaitez vérifier ou avoir de plus amples informations que ce qui est condensé ici.
On se retrouve dimanche prochain pour un nouveau chapitre de ce premier Hors-Série, où l'on s'intéressera à un autre groupe d'animaux australiens.
Allez, @ la prochaine,
et Bon vent
Yann
Sources :
Marsupiaux :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marsupialia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Australidelphia
Kangourou :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kangourou
Koala :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Koala
Wombat :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wombat
Possum :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Opossum
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trichosurus_vulpecula https://fr.vikidia.org/wiki/%C5%92uf#Les_animaux_mangeurs_d.27.C5.93ufs
https://fr.wikipedia.org/wiki/Queue_pr%C3%A9hensile
Bandicoot :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Peramelidae
https://fr.wikipedia.org/wiki/Peramelemorphia https://fr.wikipedia.org/wiki/Macropodidae https://fr.wikipedia.org/wiki/Digitigrade
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plantigrade
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ungulata Diable de Tasmanie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diable_de_Tasmanie https://fr.wikipedia.org/wiki/Vibrisse
Tigre de Tasmanie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thylacine
https://fr.wikipedia.org/wiki/Scrotum https://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptozoologie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marsupilami
